Novembre rimera avec un récital du brillant violoniste Tedi Papavrami accompagnée par son épouse pianiste. Reconnu internationalement pour son jeu inspiré à l’instrument, Tedi Papavrami s’est également fait un nom comme traducteur attitré de l’œuvre littéraire de l’écrivain albanais Ismail Kadare. L’occasion d’entendre un artiste complet au sommet de son art ! « Les trilles du diable » est la plus célèbre sonate pour violon du dix-huitième siècle, inspirée d’un rêve dans lequel le compositeur aurait rencontré le diable en personne… Mythes de Szymanowski s'inspirent de légendes de la Grèce antique, reflétant la culture cosmopolite et l'attrait du compositeur pour la culture méditerranéenne. Le caractère de cette musique est nettement slave, notamment dans la « La Fontaine d'Aréthuse », morceau plein de mélancolie où se lit aussi l'influence de Chopin, Scriabine et Ravel. Bloch composa sa suite Baal Shem. Dédiée à la mémoire de sa mère Sophie, morte deux ans plus tôt, elle fut inspirée par deux personnalités charismatiques : Israel Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme moderne, et le violoniste suisse André de Ribaupierre. Les « sept chansons populaires espagnoles » de De Falla furent composées à la demande de la cantatrice espagnole Luisa Vela. Il n’est pas rare de les entendre au violon ou au violoncelle, tantôt accompagnées par le piano ou la guitare. Leur point commun : toutes traitent d'amour et de séduction, que ce soit de façon ludique, sérieuse ou tragique. La fantaisie op. 25 sur Carmen de Pablo de Sarasate, est une fantaisie pour violon et orchestre écrite sur le thème de l'opéra Carmen de Georges Bizet. Appelant à d’innombrables prouesses techniques de la part du violoniste – comme presque toujours chez Sarasate – elle n’en est pas moins une œuvre magnifique, tantôt romantique et chantante, tantôt virtuose et empreinte de de ces rythmes hispaniques dont on ne se lasse pas.